À force de voir des femmes nues ou presque au cinéma, en minijupe et superminijupe, topless et ainsi de suite, ce nu devient une banalité qui peu à peu ne fera plus aucun effet, à part celui qui est guidé par le besoin biologique le plus primitif. Cette impudeur peut donc être désapprouvée non du point de vue de la vertu, mais du point de vue exactement opposé. Par cette voie, on pourra arriver à un résultat de « naturalité » et d'indifférentisme sexuel que jamais une morale puritaine répressive ne pourrait rejoindre.
Interview à « Playmen » (février 1970)